Le developmental Shõnishin est basé sur l’école Daishi, école fondée par Tanioka Sensei. Elle se base sur un modèle qui réunit la médecine traditionnelle sino-japonaise avec les toutes dernières connaissances en pédiatrie. De fait, le Shõnishin tient compte des stades du développement moteur, sensoriel, émotionnel et énergétique de l’être humain. Ainsi, les approches de traitement proposent un outil complet, vaste et global, utile de la naissance à l’âge adulte.
L’ENSEIGNANT: Thomas Wernicke Médecin généraliste avec formation complémentaire en médecine naturelle, acupuncture, thérapie manuelle, homéopathie classique et thérapie psychosomatique.
A Osaka, il a été formé par Tanioka Masanori Sensei, qui est l’un des principaux acupuncteurs pour enfant au Japon. Depuis, il continue à développer le Shõnishin, à l’enseigner à travers le monde, et surtout à l’enrichir de nouveaux standards.
Il est membre de l’association japonaise d’acupuncture pour enfant, la Nihon Shoni Hari Gakkei, ainsi que membre fondateur et président de l’association internationale pour la médecine traditionnelle japonaise, l’IGTJM e.V.
Voici un article traduit en français, où il est question de l’origine, mais aussi de l’évolution du Shõnishin:
Le Shiatsu est arrivé fin 2015 ans dans ma vie. Jusque-là, après une licence en Philosophie et Pédagogie (2003), j’ai travaillé dans l’enseignement, et ai développé des cours d’appui pour élèves en difficulté, basés sur les modalités de l’apprentissage (apprendre à apprendre) et la gestion du stress. C’est ainsi que j’ai étudié l’hypnose thérapeutique eriksonienne, cursus monté à l’IRhyS par les Drs Bonvin et Salem. Une de nos enseignantes, Mme Schweizer, nous a parlé du Shiatsu dans ce contexte et c’est ainsi que quelques années plus tard, toujours titillée par cette approche, j’ai commencé la formation à l’école IOKAI, persuadée que je pourrai y apprendre beaucoup sur le lien corps-émotions-esprit. Diplômée en 2021 en Shiatsu à l’école IOKAI et en Shonishin avec le Dr Wernicke, je suis heureuse de pouvoir continuer sur ce chemin et remarque avec plaisir que ce cursus tient ses promesses au-delà de ce que j’avais imaginé, et, s’il demande un engagement entier de sa personne, c’est pour mieux nous faire évoluer sur une voie inépuisable: comprendre la Vie et sa façon de se manifester à travers nous. Apprendre à mieux se connaître, à mieux se respecter, à mieux vivre… 🙂
Dernier cursus en date : module Physio 1 en technique MUNZ FLOOR®(2024)
Elisabeth Rochat de la Vallée: « La santé est une harmonie Yin/Yang, celle propre à chaque individu et qui se module selon l’âge, les saisons, les circonstance. Ce n’est pas un état, c’est un mouvement, une succession de changements, de mutations. »
Io = celui qui connaît ses déséquilibres et détermine les moyens appropriés de s’y soustraire définitivement.
Kaï: représente l’association, la communication entre des personnes sous un même toit.
Le point important dans est donc comment entrer en contact avec l’humain. C’est pourquoi, Masunaga senseia utilisé le nom “Iokaï” qui définit la nature de l’échange de personne à personne.
En son essence, le shiatsu Iokaï est donc un art qui se distingue d’une simple technique manuelle par le fait qu’il engage la globalité psychique-physique (esprit-corps) du praticien (shiatsushi) et du receveur (jusha), par le biais de l’action sur les méridiens.
Le fondateur de l’école, Maître Shizuto Masunaga a d’abord enseigné pendant de nombreuses années au sein de la Nippon Shiatsu School. Il a ensuite décidé de créer sa propre école, afin de poursuivre une voie plus conforme au sens de ses propres recherches et découvertes. En effet, le shiatsu couramment pratiqué au Japon était un » shiatsu des tsubos » (tsubo = point d’acupuncture), une pratique dérivée de l’acupuncture, qui n’explore pas toutes les possibilités et les spécificités d’une approche basée sur les méridiens.
En japonais, le terme « keiraku », qui désigne les méridiens, évoque l’idée d’un cocon de soie, d’un entrelacs de fils verticaux et horizontaux. La tradition orientale voit dans les méridiens l’expression même de la vie : les trajets à travers lesquels circule le Ki, ou énergie vitale, propre à toutes les fonctions vitales. Bien qu’immatériel, ce réseau est quelque chose de complexe et subtil, car il tisse et organise les liens indispensables entre notre corps physique et l’énergie qui l’anime. Les méridiens permettent la communication et l’harmonisation en reliant la profondeur du corps et sa surface, en assurant la circulation de l’énergie entre le haut et le bas (c’est-à-dire symboliquement entre le Ciel et la Terre), et en participant de toutes les fonctions vitales.
Par conséquent, étudier les méridiens revient à étudier la Vie. Cet enseignement est donc profondément enraciné dans la tradition orientale et dans ses valeurs spirituelles.
En Europe, cet enseignement est donné par Kazunori Sasaki sensei, qui fut pendant de nombreuses années le disciple et le premier assistant de Maître Shizuto Masunaga. Par ses propres recherches dans le domaine des traitements et de la pédagogie, Sasaki sensei poursuit le développement et l’étude du Shiatsu Iokai dans l’esprit de son fondateur. Il enseigne actuellement en Suisse, en France, en Belgique, en Italie, en Allemagne et en Hollande. Dans chacun de ces pays, il a formé des enseignants qui assurent la première partie de la formation, alors que les étudiants les plus avancés bénéficient de l’enseignement direct de SASAKI sensei.
Toutes ces infos sont tirées des sites respectifs de l’école IOKAI de Suisse et de France
« Je le répète à nouveau : Iokaï signifie Association du Roi de la Médecine. Et le maître ou ce roi de la médecine connaît la vraie nature de la maladie. Il sait comment surgit la maladie et comment la prévenir. Il sait comment gérer la maladie et il sait comment empêcher les gens de tomber malade. Il étudie ses propres maladies et celles des autres, et il essaye de comprendre. La question de ce qu’est la maladie est une vaste question. Ce que j’ai appris c’est que la maladie fait partie de la vie. Et il y a des parties de la vie que l’on aime, et d’autres moins. La plupart du temps nous n’aimons pas tomber malade, mais la maladie nous aide souvent à découvrir qui nous sommes. Et c’est le rêve de chacun de découvrir sa vraie nature. »